Je m’appelle Carlos Pinheiro et je suis un étudiant de troisième année du bàtxelor en Ciències de l’educació à la Universitat d’Andorra. Actuellement, j’ai fini mon Travail Final de Bàtxelor qui a comme titre : « Notre Espace ». Ce projet part d’un cas réel et d’une demande du « Départament d’Infància i Joventut » du Comú de Sant Julià de Lòria qui a comme objectif de créer des activités pour des enfants de 4 à 10 ans.
Avant d’expliquer le procès à travers duquel j’ai donné une réponse à cette nécessité, il faut définir qu’est-ce que l’éducation non-formelle. Au contraire de l’éducation formelle, qui est celle qui a lieu à l’école, l’éducation non-formelle a lieu dans un autre environnement et les enfants qui y participent ne sont pas obligés à arriver à un niveau minimum afin de réussir un diplôme, mais il y a toujours un objectif pédagogique pour chaque activité (Pérez, 2017). Ceci permet de combler les lacunes des enfants et contribue donc à son développement intégral.
Afin de donner une solution à cette nécessité, j’ai réalisé une recherche sur les caractéristiques et les besoins des enfants entre 4 et 10 ans. Pour ceci, je me suis basé sur la théorie des stades du développement cognitif (Piaget, 2018), aussi sur l’apprentissage en collaboration avec d’autres éléments de la société (Vygotsky, 1978), l’apprentissage significatif (Ausubel, 1963) et les différents types d’apprentissage (Romero Rodríguez, 2016).
De plus, afin de découvrir ce qui se fait dans les autres Espaces de Jeunesse du pays, j’ai créé un questionnaire pour pouvoir l’administrer aux différents acteurs éducatifs de ces Espaces. De plus, j’ai réalisé un entretien à un des éducateurs de l’Espace de Jeunesse d’Escaldes Engordany pour avoir des réponses plus précises. Le questionnaire et l’entretien m’ont été utiles pour comprendre comment ils gèrent et organisent leurs activités et comment les planifier afin de réussir à créer une proposition pour le “Départament d’Infància i Joventut” de Sant Julià de Lòria. Tous les éducateurs étaient d’accord sur le fait que toute activité devait respecter deux critères : venir à partir d’une demande des enfants et avoir un objectif pédagogique qui justifie l’activité en plus d’avoir une variété dans les types d’activités.
Grâce à la recherche bibliographique et aux résultats des questionnaires et de l’entretien, on peut donc affirmer que les enfants apprennent en interagissant (Vygotsky, 1978). En plus, les intérêts des enfants facilitent l’acquisition de nouvelles connaissances (Ausubel, 1963) et que chaque enfant a un profil et un style d’apprentissage différent : visuel, auditif ou kinesthésique. Et finalement que les activités doivent tenir en compte dans quel stade du développement cognitif se trouvent ces enfants. De plus, on a pu conclure que les activités doivent être variées et elles doivent respecter les différents types d’apprentissage. De plus, elles doivent être adaptées à leur développement cognitif et physique, en tenant en compte les intérêts des enfants et avoir un objectif pédagogique pour chaque activité. Tous ces éléments se reflètent dans un recueil d’activités que j’ai réalisé pour l’Espace de Jeunesse de Sant Julià de Lòria qui respectent leur stage de développement et permettent donc de contribuer à son développement intégral.
Carlos Pinheiro
Bibliographie :
- Ausubel, D. (1963). The Psychology of Meaningful Verbal Learning. New York: Grune & Stratton.
- Pérez, J., & Merino, M. (2017). Definición de educación formal. https://definicion.de/educacion-formal/.
- Piaget, J. (2018). Seis estudios de psicología. Siglo XXI Editores Argentina.
- Romero-Rodríguez, J. (2016). Estrategias de aprendizaje para visuales, auditivos y kinestésicos [pdf]. https://www.eumed.net/rev/atlante/2016/05/kinestesicos.html.
- Vygotsky, L. S. (1978 a). Mind in Society. Cambridge, MA: Harvard University Press.
- Vygotsky, L. S. (1978 b), Pensamiento y lenguaje, Madrid: Paidós.